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Myrtille – Bleuet

Vaccinum Angustifolium. Le bleuet et la myrtille renferment un pigment bleu foncé, parfois presque noir, qui caractérise ce type d'airelles. C'est à ce pigment, qui appartient à la famille des anthocyanosides, qu'on attribue certaines des propriétés médicinales de ces baies.

D’autres composés, comme les flavonols (un type de flavonoïde dont la quercétine fait partie) ont aussi des effets.
Enfin, les tannins que contiennent les bleuets sont probablement responsables de leur effet antidiarrhée. Tandis que la myrtille (Vaccinium myrtillus) provient surtout de l'Europe, le bleuet est le fruit de diverses espèces indigènes du nord-est de l'Amérique du Nord dont les principales sont Vaccinium Myrtilloides et Vaccinium Angustifolium.
L'État du Maine et la province de Québec en sont les principaux producteurs. La production et la transformation du bleuet occupent une place de choix dans l'industrie agroalimentaire nord-américaine. En Europe, on connaît les propriétés médicinales de la myrtille depuis près de 1000 ans. On s'en servait notamment pour traiter la diarrhée et la dysenterie, pour interrompre la lactation et pour soulager les symptômes du scorbut et de la dysurie. On a également employé les feuilles pour faire baisser les taux de glucose sanguin chez les diabétiques.

De plus, la tradition veut que les fruits permettent de traiter les troubles de la circulation veineuse et certaines maladies de l'œil, notamment la rétinopathie diabétique, le glaucome et la cataracte, ces usages thérapeutiques sont encore populaires auprès des médecins européens. On sait que les Ojibwés et les Algonquins, peuples autochtones du Canada et des Etats Unis utilisaient les fleurs de l'espèce Vaccinium angustifolium contre la folie et employaient les feuilles pour la purification du sang, la colique infantile, après une fausse couche ainsi que pour induire le travail chez la femme enceinte.

Deux synthèses d’études (2005) soutiennent que les bleuets et les extraits de bleuets peuvent contribuer à freiner le déclin des fonctions cérébrales associées au vieillissement et à certaines maladies comme la maladie d’Alzheimer. Plus récemment, une étude clinique menée sur des personnes âgées commençant à ressentir des troubles de la mémoire a montré que la consommation quotidienne de jus de bleuet avait amélioré leur faculté d’apprentissage et de mémorisation.

De nombreux chercheurs croient que l’activité antioxydante des bleuets pourrait contribuer à la prévention de certains cancers, de maladies neurodégénératives et de maladies cardiovasculaires. Un important corpus de données (études in vitro, études sur les animaux) tend en effet à soutenir cette thèse.

D’autre part, des études chez l’être humain ont confirmé que la consommation de bleuets, tant les fruits que le jus, augmentait temporairement la capacité antioxydante du sang.

PMID: 12323088 [PubMed - répertorié pour MEDLINE]

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